Au rythme de la marche ou du pas d’un mulet, Louis-Marie et Élise Blanchard nous entraînent à la découverte d’une magnifique vallée isolée du Haut Atlas marocain (massif du M’goun, vallée des Aït Bou- Oulli) qui échappe encore à la standardisation générale. Aujourd’hui, cependant, le mode de vie de ce petit peuple montagnard est menacé par un modèle de société qui s’uniformise risquant de rompre un fragile équilibre entre identité berbère, vie traditionnelle en autarcie et modernité.
De nombreux séjours dans ces hautes vallées ont permis aux auteurs de vaincre de fortes réticences et tisser peu à peu des liens privilégiés avec les habitants, leur présence étant librement acceptée dans l’intimité de la vie quotidienne.
Le reportage se fait le témoin d’une vie rude, isolée, souvent difficile, mais qui répond dans une certaine mesure à notre quête de sens par sa simplicité et la maîtrise des éléments qui la constituent :
les hommes construisent leurs propres maisons et se nourrissent des productions de leurs propres champs. Ces hautes vallées, restées à l’écart des trépidations de la vie moderne, sont cependant désireuses aujourd’hui de s’ouvrir au monde : ici, les villageois se sont battus pour obtenir route et électricité, synonymes d’une vie plus facile ; mais, on le devine, cela ne va pas sans quelques bouleversements…
Les auteurs
Grands voyageurs, Élise et Louis-Marie Blanchard ont promené leur regard des montagnes françaises aux vallées reculées des Andes et du Tibet, et publié leurs reportages dans les magazines Géo, Terre Sauvage, Grands Reportages, Trek Magazine, Le Monde. Leurs films documentaires ont été diffusés sur plusieurs chaînes de télévision. Depuis trois ans, ils sillonnent le Haut Atlas marocain à la rencontre des montagnards berbères.
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