1er septembre 2012. Parc transfrontalier du Kgalagadi (à la frontière entre l’Afrique du Sud, le Botswana et la Namibie).
Nous quittons le bivouac perdu entre les herbes hautes. Un chacal longe la piste plus attentif à ce qui nous est invisible qu’effrayé de notre présence. Un second chacal puis un troisième… En quelques minutes, nous en repérons une dizaine. Pourquoi tant de chacals, animaux habituellement solitaires et discrets ?
Une exclamation sort de nos deux bouches : « Lions ! ». Sur le bord de la piste, trois jeunes félins jouent dans les premiers rayons du soleil. Nous en oublions les chacals qui rodent à l’écart et les vautours s’agitant sur les acacias desséchés… On joue puis on passe sans transition à autre chose : les lionceaux s’éloignent. Nous les suivons à la jumelle pour découvrir le reste de la troupe : 4 adultes au repos près d’une carcasse que la distance nous empêche d’identifier.
Les éléments du puzzle ont trouvé leur place : chacals et vautours patientent pour se partager les miettes d’un festin qu’abandonneront dans quelques heures les lions rassasiés… La chasse a dû se dérouler hier en soirée, à 2 km environ de notre bivouac, et nous n’avons rien entendu !
Annie et Pierre Régior
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