Afghanistan rime aujourd’hui avec rigorisme religieux, taliban, burqa, opium… La réalité était pourtant toute autre avant le début de la guerre. Dans les années 1970, l’Afghanistan faisait figure de havre de liberté et se trouvait dans une ébullition culturelle faite de concerts, de défilés de mode, de projections de films !
Kabul Cinema raconte l’histoire incroyable du Cinéma Aryub, autrefois le plus grand et le plus luxueux cinéma d’Afghanistan. Fermé depuis les années 1990, il n’a pas passé intact l’épreuve du temps mais il a miraculeusement échappé aux destructions de la guerre civile et des Talibans. La salle a été rénovée à l’occasion du tournage d’un film et
Naser, son projectionniste, espère en faire un centre culturel. Quatre jeunes comédiens aident Naser dans son projet et partagent leurs peurs et leurs espoirs pour le futur de la liberté d’expression.
L’auteur :
Louis Meunier débarque en Afghanistan au mois de mars 2002. Un contrat d’humanitaire en poche, il veut participer à l’effort de reconstruction. Venu au départ pour 6 mois, Louis reste en Afghanistan pendant près de 10 ans. En 2005, il traverse l’Afghanistan à cheval. Puis il intègre l’équipe de buzkashi de Kaboul ; pendant 3 ans, jouant aux côtés des fameux tchopendoz décrit par Kessel dans Les Cavaliers, son livre de chevet. En 2007, il crée Taimani Films une société de production audio-visuelle basée dans la capitale afghane.
En 2013 il gagne le Grand Prix du festival Curieux Voyageurs avec « 7000 m au-dessus de la guerre ». Il participe de nouveau en 2015 avec « Prisonniers de l’Himalaya ».
Vous devez être connecté pour poster un commentaire.