Alice et Andoni flânent dans un parc où a lieu une journée de promotion de la petite reine, lorsqu’un stand attire leur attention. Un jeune revient d’Afrique qu’il a traversée à vélo pendant 4 mois. Alice et Andoni lui posent tant de questions qu’il leur demande : “Vous pensez faire quelque chose de semblable ?” Et, alors qu’ils n’y avaient encore jamais songé, ils répondent “oui” à l’unisson.
Deux ans plus tard, en juin 2004, ils enfourchent leurs bicyclettes et quittent Bruxelles en laissant tout derrière eux. Devenus électrons libres, sans statut social, sans obligations, ils partent pour Berlin, Istanbul, Almaty, Tokyo, Vancouver…
Retour à Bruxelles 3 ans 3 mois et 3 jours plus tard, la tête pleine de souvenirs, d’anecdotes, de générosités glanées sur le chemin et, dans le ventre d’Alice, une petite passagère clandestine qui verra le jour trois mois plus tard.
Ils repartent en 2010 avec Maïa âgée de 2 ans dans sa remorque vélo. Cette fois, ils prennent la direction de l’Afrique puis rejoignent l’Amérique latine où leur fils Unai naît en Bolivie. Ils poursuivent leur route : Argentine, Océanie, Asie et enfin l’Europe. C’est la fin d’un second voyage de plus de 3 années. Le film “La Terre à bicyclette” retrace ce deuxième voyage. Un voyage profondément humain, où le vélo n’est qu’une excuse, un sésame…
Les auteurs
Alice Goffart est belge et anthropologue, Andoni Rodelgo est basque et ingénieur. Ils se sont rencontrés en Ecosse ; ils ont étudié à Londres, travaillé à Bruxelles jusqu’à ce qu’ils décident de tout quitter pour partir découvrir le monde à vélo. Pendant ce voyage de 7 ans, leurs enfants Maïa et Unai voient le jour, Maïa à Bruxelles en 2007 et Unai en Bolivie en 2011.
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