Nous partons au sommet du Toit du Monde dans les pas de Sophie Lavaud. Sophie en fil rouge pour une parenthèse de vie de deux mois à l’ombre de la mythique face Nord de l’Everest et dans les vents fous de la longue arête sommitale.
Décider de gravir la plus haute montagne de la Terre est un grand bouleversement individuel. Nous suivrons celui de Sophie dans sa spécificité. Il interrogera ce « désir d’Everest » qui dépasse le milieu de l’alpinisme et exprime des volontés de changements ou d’absolu. Inexorable cheminement vers la très haute altitude, tension entre l’alchimie personnelle (motivation pour tenir le projet, ambition pour gérer la rusticité, confiance pour contenir le doute permanent, abnégation dans l’attente) et le monde extérieur confiné aux pentes glacées de l’Everest (8850 m)… Images époustouflantes…
Loin d’être banalisée, l’ascension de l’Everest reste, cinquante ans après sa conquête et malgré l’augmentation du nombre de summiters, une ascension difficile et aléatoire. À presque 9000 mètres d’altitude, elle réserve une expérience hypoxique unique, exigeante pour le mental, parfois traumatisante pour le corps.
En acceptant la présence de la caméra sans l’avoir commanditée, Sophie Lavaud emmène chacun de nous dans son propre rêve d’Everest.
Alpiniste « amateur », Sophie Lavaud travaille à Genève dans le consulting. Après la réussite du Shishapangma (8027 m) et du Cho Oyu (8201 m) au printemps 2012, l’Everest est son troisième sommet de plus de 8000 mètres.
Guide de haute montagne et cinéaste, François Damilano profite de son regard « d’observateur-participant » pour immerger le spectateur dans la réalité de la très haute altitude tout en lui proposant des outils de réflexion.
[fruitful_alert type= »alert-info »]Echange avec François Damilano à l’issue de la projection.[/fruitful_alert] https://youtube.com/watch?v=0Qx2WZ6NKWY
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